L’organisation salue les objectifs fixés par le ministère qui lui apparaissent « réalistes et pertinents » :
- gagner 5 points de souveraineté en fruits et légumes d’ici 2030 et enclencher une hausse tendancielle à 10 points d’ici 2035 ;
- deux tiers des Français consomment 5 fruits et légumes par jour.
« Il sera indispensable de développer durablement les moyens de recherche. Nous avons besoin de réaliser des investissements considérables dans nos usines pour moderniser nos outils et ainsi regagner en compétitivité par rapport à nos confrères européens, continuer à réduire et à décarboner nos consommations d'énergie, optimiser les usages de l’eau et adapter nos outils industriels pour accompagner la transition agroécologique. »
En conséquence, l’Anifelt dit attendre des mesures fortes dans le cadre du plan de soutien aux industries agroalimentaires qui pourrait être annoncé prochainement par le Gouvernement.
L’Anifelt – interprofession nationale des fruits et légumes transformés – regroupe 19 organisations représentatives des activités de production agricole (AGPM Maïs doux, ANCG, ANPP, AOP Pêches Abricots, AOPN CEBI, AOPN Cénaldi, AOPN CEP pruneau, AOP Vegafruits, Cetomi, Felcoop, FNSACC, SPBRL), et de transformation (AFC, AFTP, Confiseurs de France, FFS, FIAC, SVFPE, UTBR) et sept sections interprofessionnelles spécialisées (Adib, Afidem, Anibi, Anicc, BIP, Sonito, Unilet).