Faute de congrès chez les Maraîchers Nantais, comme prévu initialement les 19 et 20 novembre derniers, Légumes de France a tenu mardi 8 décembre un webinaire pour présenter notamment son livre blanc. « On ne peut entendre d’un côté les bravos pour notre approvisionnement français en produits frais durant la crise, et ensuite ne pas avoir de soutien de l’État », a dénoncé Jacques Rouchaussé, le président.
Quatre volets constituent le livre blanc des maraîchers réactualisé par rapport à 2017, avec une partie chiffrage économique encore en cours d’écriture, et qui sera envoyé à l’ensemble des députés français. Social, compétitivité, protection des cultures et Outre-mer sont les grands thèmes repris dans le document de Légumes de France.
Comme dans le livre blanc 2017, le syndicat demande, à moyen terme, la mise en place d’une harmonisation sociale européenne sur le coût du travail. Les exonérations de charges patronales sur les saisonniers (TODE), effectives encore deux ans à la demande de la filière (jusqu’en 2022), doivent être pérennisées et étendues aux salariés permanents, a demandé Céline Camgrand Vila, responsable de la commission emploi de Légumes de France. Sur le volet investissement et compétitivité, des aides représentatives à l’installation sont exigées, alors que les surfaces en production ont baissé de 20% en dix ans, au profit d’importations en hausses, a dénoncé Bruno Vila, le secrétaire général de Légumes de France. L'absence d’investissements fléchés sur la culture maraîchère dans le plan de relance a aussi été dénoncée par les maraîchers.
Sur le volet protection des cultures, Légumes de France, par le biais de Cyril Pogu, son vice-président, a insisté sur le besoin d’une réglementation « claire et harmonisée au niveau européen » pour mettre fin aux distorsions de concurrence.
Enfin, Jacques Rouchaussé a rappelé l’ambition de porter le niveau d’autosuffisance alimentaire en légumes de 50% aujourd’hui « à 60% d’ici deux ans et à 70% dans les cinq ans ». Un objectif « ambitieux mais réalisable », notamment en « utilisant les terres en jachères si elles peuvent être cultivables », a-t-il terminé.
Quatre volets constituent le livre blanc des maraîchers réactualisé par rapport à 2017, avec une partie chiffrage économique encore en cours d’écriture, et qui sera envoyé à l’ensemble des députés français. Social, compétitivité, protection des cultures et Outre-mer sont les grands thèmes repris dans le document de Légumes de France.
Comme dans le livre blanc 2017, le syndicat demande, à moyen terme, la mise en place d’une harmonisation sociale européenne sur le coût du travail. Les exonérations de charges patronales sur les saisonniers (TODE), effectives encore deux ans à la demande de la filière (jusqu’en 2022), doivent être pérennisées et étendues aux salariés permanents, a demandé Céline Camgrand Vila, responsable de la commission emploi de Légumes de France. Sur le volet investissement et compétitivité, des aides représentatives à l’installation sont exigées, alors que les surfaces en production ont baissé de 20% en dix ans, au profit d’importations en hausses, a dénoncé Bruno Vila, le secrétaire général de Légumes de France. L'absence d’investissements fléchés sur la culture maraîchère dans le plan de relance a aussi été dénoncée par les maraîchers.
Sur le volet protection des cultures, Légumes de France, par le biais de Cyril Pogu, son vice-président, a insisté sur le besoin d’une réglementation « claire et harmonisée au niveau européen » pour mettre fin aux distorsions de concurrence.
Enfin, Jacques Rouchaussé a rappelé l’ambition de porter le niveau d’autosuffisance alimentaire en légumes de 50% aujourd’hui « à 60% d’ici deux ans et à 70% dans les cinq ans ». Un objectif « ambitieux mais réalisable », notamment en « utilisant les terres en jachères si elles peuvent être cultivables », a-t-il terminé.