Le melon s’en sort mieux que la cerise, l’abricot et la tomate

Les conditions du début de campagne 2017 en melon dans le Sud Est semblent meilleures que lors des trois campagnes précédentes. Photo : illustrez-vous/Fotolia
Lors du dernier conseil spécialisé de FranceAgriMer fruits et légumes du 20 juin dernier, un point a été fait sur le marché des fruits et légumes de printemps 2017. Voici les principaux éléments à retenir :
  • Abricot : un marché difficile en raison d’une offre abondante
Dans le Sud-Est, la campagne a débuté sans entrain à la mi-mai. Elle a été marquée par une offre abondante et affectée par les conditions climatiques. Les cours se sont situés sous la moyenne quinquennale. Toutes les régions productrices sont aujourd’hui présentes sur le marché. Le marché reste tendu, confronté à des volumes de production importants qui trouvent plus difficilement preneurs.
  • Cerise : une production élevée à l’origine d’un marché peu porteur
Alors que toutes les régions productrices ont débuté leur campagne, les prix sont très variables, orientés à la baisse après des niveaux satisfaisants, en raison de pics de productions constatés notamment dans la vallée du Rhône.
  • Melon : un bon début de campagne avec une demande soutenue
Les conditions du début de campagne 2017 dans le Sud-Est semblent meilleures que lors des trois campagnes précédentes, avec même des quantités insuffisantes pour satisfaire la demande. Le Sud-Ouest et le Val de Loire devraient faire leur apparition dans les prochains jours.
  • Tomate : un marché instable
Les prix sont très variables, le plus souvent en lien avec l'évolution des volumes, avec des périodes de demande en hausse en raison du beau temps permettant une bonne tenue des cours.
 

Embargo russe

Concernant l’embargo russe, le conseil spécialisé a donné un avis favorable au projet de décision de la directrice générale de FranceAgriMer concernant la mise en œuvre des mesures exceptionnelles, récemment reconduites pour un an, de soutien pour les producteurs de certains fruits destinés au marché du frais (retraits, non récolte, récolte en vert). Le nouveau dispositif prévoit un quota de 3 060 tonnes pour les pommes et les poires ainsi qu’un quota supplémentaire de 2 000 tonnes dont pommes et poires (1 400 tonnes), pêches et nectarines (500 tonnes), prunes (100 tonnes).