Le 11 juillet dernier, à Montreuil, le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) de l’INAO s’est réuni comme prévu au sujet de l’encadrement en France du chauffage des serres en agriculture biologique (AB). Plusieurs dispositions ont été adoptées sur la production de légumes d’été (aubergines, concombres, courgettes, poivrons et tomates). La production de plants n’est pas concernée.
D’une part, afin de respecter les cycles naturels, la commercialisation de ces légumes d’été bio, produits dans des serres chauffées, est interdite entre le 21 décembre et le 30 avril.
D’autre part, le Cnab explique que « les producteurs seront soumis à l’obligation d’utiliser uniquement des énergies renouvelables pour chauffer les serres, pour toutes les exploitations entrant en conversion à compter de janvier 2020. Pour les exploitations en conversion ou certifiées AB avant cette date, cette obligation entrera en vigueur en janvier 2025 ».
Le 12 juillet, la Fnab a aussi salué les conclusions du Cnab : « Si ce compromis, proposé par le ministère de l’Agriculture et soutenu par la Fnab, n’interdit pas totalement le recours au chauffage en bio, il le restreint très fortement et pose une première limite au risque d’industrialisation de l’agriculture biologique. »
De leur côté, le 12 juillet, la FNSEA, Légumes de France, APCA, Felcoop et Coop de France ont déploré cet encadrement et ses multiples conséquences, notamment sur le plan économique : « La commercialisation de tomates, de concombres, d'aubergines, de poivrons et de courgettes biologiques qui auront bénéficié du chauffage sera possible dès le 1er mai : cela empêchera-t-il les consommateurs d’en consommer en avril ? Non, cela signifie que ces légumes biologiques ne pourront pas être français. Ils seront demain belges, hollandais ou allemands, et auront bénéficié du chauffage bien entendu. »
D’une part, afin de respecter les cycles naturels, la commercialisation de ces légumes d’été bio, produits dans des serres chauffées, est interdite entre le 21 décembre et le 30 avril.
D’autre part, le Cnab explique que « les producteurs seront soumis à l’obligation d’utiliser uniquement des énergies renouvelables pour chauffer les serres, pour toutes les exploitations entrant en conversion à compter de janvier 2020. Pour les exploitations en conversion ou certifiées AB avant cette date, cette obligation entrera en vigueur en janvier 2025 ».
Un « compromis » qui limite le recours au chauffage en bio
Le 12 juillet, la Fnab a aussi salué les conclusions du Cnab : « Si ce compromis, proposé par le ministère de l’Agriculture et soutenu par la Fnab, n’interdit pas totalement le recours au chauffage en bio, il le restreint très fortement et pose une première limite au risque d’industrialisation de l’agriculture biologique. »
De leur côté, le 12 juillet, la FNSEA, Légumes de France, APCA, Felcoop et Coop de France ont déploré cet encadrement et ses multiples conséquences, notamment sur le plan économique : « La commercialisation de tomates, de concombres, d'aubergines, de poivrons et de courgettes biologiques qui auront bénéficié du chauffage sera possible dès le 1er mai : cela empêchera-t-il les consommateurs d’en consommer en avril ? Non, cela signifie que ces légumes biologiques ne pourront pas être français. Ils seront demain belges, hollandais ou allemands, et auront bénéficié du chauffage bien entendu. »