Pour répondre à cette problématique, les étudiantes se sont concentrées sur différents leviers identifiés par Interfel :
- La distribution : comment distribuer les fruits et légumes frais demain ? Comment atteindre l’ensemble des consommateurs ?
- La communication : comment lever les freins à la consommation ?
- Le produit intrinsèquement et tout au long de la chaîne de valeur (de la production à la distribution).
Quatre projets récompensés
Au final, Interfel a récompensé les projets qui répondaient le mieux à ce défi.- Le prix Innovation a été décerné au projet Pomme eat’up : des pommes fraîchement coupées sous les yeux des consommateurs grâce à des distributeurs automatiques, des déchets compostés et une barquette biodégradable.
- Le prix Faisabilité : il a été remis à deux équipes ex-æquo qui ont toutes les deux proposé des concepts de magasin revisité. Frug’Store : un concept-store pour reconcevoir l’accès aux fruits et légumes frais via différents îlots concepts adaptables en GMS (produits en vrac, service de préparation et de découpe, de dégustation, aires ludoéducatives pour enfants, coin restauration), et Concept-store fruits et légumes qui permet d’optimiser son temps grâce à différents espaces (rayon redesigné avec un hologramme olfactif pour conseiller les consommateurs ; espace de cuisine « co-cooking » basé sur le partage intergénérationnel ; « co-playing » dédié aux enfants pour apprendre d’où viennent les fruits et légumes ; « co-cooning » pour se détendre).
- Le prix Coup de cœur a été décerné au projet Légumes à plancher qui repense le concept de food truck en proposant des planchas pour cuisiner des légumes frais lors d’événements festifs.
Dans la continuité de son partenariat avec Ecotrophelia France, Interfel a souhaité participer à cet hackathon car les fruits et légumes frais constituent toujours une source d'inspiration pour les étudiants, comme l’explique Valérie Sené, directrice marketing et communication d'Interfel : « Nous sommes attentifs à soutenir et encourager les concours d'innovation qui s'intéressent à notre filière des fruits et légumes. Nos produits bénéficient d'un exceptionnel capital de confiance auprès des consommateurs, mais ils pâtissent d'une difficulté d'accessibilité (défaut de praticité, manque de temps, etc.). Il faut savoir acheter ses fruits et légumes, les conserver, les mettre en œuvre. Autant de freins à lever pour les consommateurs et sur lesquels ces digital natives ont travaillé avec enthousiasme. Nous avons été particulièrement chanceux car les équipes engagées sur notre challenge ont été imaginatives, créatives et pertinentes, voire impertinentes ! »
