
L’union des coopératives de Paimpol et Tréguier (UCPT) s’appelle depuis le 1er juillet les Maraîchers d’Armor. « L’UCPT a engagé une restructuration de son organisation pour aboutir à la fusion-absorption avec ses coopératives de base (Bro Dreger, le Groupement des primeuristes du Goëlo et du Trégor, et la Presqu’île) et donner naissance à cette nouvelle entité. La branche légumes frais Côtes-d’Armor de Triskalia, 4e membre de l’UCPT depuis sa création en 1974, n’a pas fusionné mais a apporté ses adhérents à la nouvelle structure. L’union de coopératives s’est ainsi transformée en société coopérative », explique Guillaume Rostoll, attaché de direction. Pour les responsables de la structure, ce changement vise à préparer l’avenir face aux renouvellements générationnels, à accélérer les évolutions de marchés et les évolutions sociétales. « La nouvelle coopérative permettra de relever les défis de demain et d'adapter nos produits, nos activités et nos outils. »
En brocoli et en pomme de terre, la campagne s’est globalement bien déroulée.
« La gestion des aléas climatiques est le défi habituel et permanent auquel les légumiers sont confrontés et habitués. Ils ont bâti une organisation économique solide pour y faire face. L’année 2019 l’a à nouveau largement illustré avec la diversification des modes de vente, permettant de progresser sur les marchés avec certains outils comme les contrats, les télématiques, les soumissions. Le cadran permet quant à lui une valorisation réactive des productions en fonction du contexte climatique », souligne la coopérative.
En 2019, les 450 producteurs de l’ex-UCPT ont produit 170000 tonnes de légumes frais pour un chiffre d’affaires net payé producteur de 114 millions d’euros, en hausse de 15M€ par rapport à 2018.
« Un bilan de saison très correct » en tomate
En 2019, les conditions climatiques ont une nouvelle fois impacté de manière forte certaines productions. « Elles ont permis des valorisations de l’origine bretonne quand les autres bassins étaient en sécheresse ou en canicule, et l’ont pénalisée quand elles étaient peu favorables à la consommation comme en mai pour la tomate ou à l’automne en coco de Paimpol et en chou-fleur », souligne la coopérative qui évoque toutefois « un bilan très correct » en tomate, produit phare du groupement avec 47% du chiffre d’affaires global.En brocoli et en pomme de terre, la campagne s’est globalement bien déroulée.
« La gestion des aléas climatiques est le défi habituel et permanent auquel les légumiers sont confrontés et habitués. Ils ont bâti une organisation économique solide pour y faire face. L’année 2019 l’a à nouveau largement illustré avec la diversification des modes de vente, permettant de progresser sur les marchés avec certains outils comme les contrats, les télématiques, les soumissions. Le cadran permet quant à lui une valorisation réactive des productions en fonction du contexte climatique », souligne la coopérative.
Près de 10M€ de chiffre d’affaires en bio
La gamme bio - qui compte désormais une quarantaine de produits - a poursuivi son développement dans un contexte de marché porteur avec des volumes proches de 8000 tonnes et une progression du chiffre d’affaires qui atteint près de 10 millions d’euros (8,4% du chiffre d’affaires global). « Du côté du plein champ, nous avons de plus en plus de cultures en place et les volumes progressent du fait des conversions qui arrivent à leur terme. Ainsi, les quantités de brocoli ont à nouveau fortement augmenté. » De nombreux autres produits - fenouil, salade, primaline, carotte, poireau, concombre, tomates anciennes, betterave - ont également vu leurs volumes progresser.En 2019, les 450 producteurs de l’ex-UCPT ont produit 170000 tonnes de légumes frais pour un chiffre d’affaires net payé producteur de 114 millions d’euros, en hausse de 15M€ par rapport à 2018.