« Réaffirmons que les fruits et légumes sont sains ! »

Le collectif Sauvons les fruits et légumes de France dénonce les articles et propos d’ONG sur la présence de résidus de pesticides sur les fruits et légumes. Photo : adobe stock kucherav
Dans un communiqué du mardi 31 mai 2022, le collectif Sauvons les fruits et légumes de France dénonce les articles et les propos d’ONG sur la présence de résidus de pesticides sur les fruits et légumes, qui affirment que ces produits seraient une menace pour la santé des consommateurs.
 
« C’est une véritable offensive coordonnée contre les filières fruits et légumes qui a été lancée la semaine dernière par plusieurs ONG, relayée par des journalistes de la presse nationale et régionale. Leur message “manger des fruits et légumes vous empoisonne”, tout aussi radical que faux, n’a qu’un seul objectif : instiller le doute chez les consommateurs », souligne le collectif.

Le premier article qui relaie une étude de l'université de Harvard suggère que « la présence de traces de pesticides sur les fruits et les légumes est susceptible d'annuler les bénéfices de leur consommation pour la santé », alors que le collectif Sauvons les fruits et légumes de France indique qu’« avec sa méthodologie très discutable (la source de l’étude est un questionnaire auto-administré), cette étude parvient en réalité tout juste à prouver ce que l’on sait déjà depuis plusieurs années : la consommation de fruits et légumes, quel que soit leur mode de production (conventionnel, bio), est bonne pour la santé ».
La deuxième étude issue de l’ONG Pesticide Action Network (PAN) Europe donne une liste de substances présentes à l’état de traces tout juste détectables sur les fruits et légumes, sans aucune notion de quantité et donc de risques pour le consommateur final.

Face à ce flot de désinformation, le collectif Sauvons les fruits et légumes de France « appelle les médias à un sursaut de rigueur. Certains journalistes prennent le temps de l’analyse, d’autres ne font que reproduire “des éléments de langage”, quand une minorité active est carrément partie prenante des plans de communication des ONG ».