Publié le : Dernière Mise à jour : 03.10.2016Par : Alix CauchyLecture : 3 min.
Vinifier autrement, avec des cépages autochtones parfois oubliés. Réduire les coûts de commercialisation, en imposant tranquillement une certaine idée du « négoce vigneron ».Lors de la foire aux vins de septembre 2013 chez Monoprix, leurs flaveurs inimitables et leurs noms étranges étaient sur toutes les lèvres. Fié gris, abouriou, gamay saint-romain ou fer servadou (parmi d’autres), ce sont les cépages insolites. « Notre sélection de vins est fondée sur un principe récurrent : le coup de cœur. Or à l’automne 2013, ces cépages constituaient le dénominateur commun de nos coups de cœur. à l’arrivée, à l’image des légumes anciens qui avaient beaucoup plu à notre clientèle, le succès de ces vins atypiques a confirmé notre première intuition », se souvient Raphaël Herbert, responsable achat vins de Monoprix.Les racines des variétés méconnues qui façonnent ces vins sont disséminées un peu partout dans l’Hexagone, jusque dans les contrées les plus improbables. Sait-on par exemple que l’Isère était couvert de vignes il y a 150 ans ? Malgré l’éradication presque totale de son vignoble, à laquelle…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques