
Le gel survenu en avril 2021 a accéléré la mise en place d'une réforme de l'assurance récolte.
© Romain - Adobe stockUn an après l’entrée en fonctionnement de la réforme de l’assurance récolte, Jean-Michel Geeraert le dit sans hésitation : « Cette réforme est un succès. » Citant les chiffres de France Assureurs, le directeur du marché et de la prévention de Pacifica, la filiale dommages du Crédit Agricole, évoque 44 % de surfaces viticoles aujourd’hui assurées, contre 29 % en 2022.
« Le gap que nous avons franchi est très important, commente le responsable. Si je prends notre cas, nous sommes passés de 65.000 ha assurés en 2022 à quasiment 105.000 ha en 2023. Cela représente + 60 %. Ces chiffres sont vrais en viticulture, mais aussi en grandes cultures, en arboriculture et en prairie. »
Une assurance subventionnée à 70 %
Longtemps discutée, cette réforme a été accélérée par les pertes subies en viticulture et en arboriculture lors du gel d’avril 2021. Le « plan gel » de 1 milliard d’euros que l’État avait dû débloquer avait alors mis en évidence les limites du système, faisant cohabiter les calamités agricoles avec l’assurance multirisques climatiques.
À la place : un seul système articulant un fonds de solidarité nationale (FSN
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