Attendre le bon stade pour tirer le meilleur du maïs.
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Autour de 32 % de matière sèche, c’est le moment opportun pour démarrer les chantiers d’ensilage de maïs. Pour être certain que la plante a atteint ce stade, plusieurs observations sont à mener, notamment sur les grains et sur l’appareil végétatif.
Observer les trois amidons
Au moment optimum de la récolte, la « répartition des trois amidons en trois tiers dans les grains des couronnes centrales de l’épi » s’observe à l’œil nu. Il est possible alors de distinguer les trois états de l’amidon dans le grain :
- laiteux ;
- pâteux ;
- et vitreux.
« Mais à ce stade, il est souvent trop tard pour réserver l’ensileuse. Il faut donc anticiper. Il existe pour cela un stade facilement repérable : l’apparition de la lentille vitreuse sur les grains des couronnes centrales », indique Arvalis.
Anticiper la récolte en observant la lentille vitreuse
Ce stade intervient généralement trois semaines après la floraison. La lentille vitreuse se caractérise, sur les variétés cornées, par « une couleur jaune dorée et difficilement rayable à l’ongle ». Sur les variétés dentées, ce stade correspond à « l’apparition d’une dépression au sommet de la majorité des grains ».
À ce moment-là, selon le gabarit des maïs, la teneur en matière sèche se situe entre 25 et 29 %. À partir de ce stade, la plante a besoin d’environ 150 degrés jours pour arriver à 32 % de matière sèche, ce qui représente entre 10 et 20 jours en fonction du climat des régions.
L’état de l’appareil végétatif à prendre avec prudence
L’état de l’appareil végétatif a un effet modéré, par rapport au remplissage du grain, sur le taux de matière sèche de la plante. Arvalis explique cet effet pour trois raisons :
- la partie « tige + feuilles » représente moins de la moitié du rendement plante entière ;
- le taux de MS de cette dernière évolue peu par rapport à celui du grain ;
- le taux de MS de la partie « tige + feuilles » varie d’abord en fonction de l’alimentation hydrique de la plante.
« À configuration du grain identique, le taux de MS plante entière d’un maïs dont l’appareil végétatif est développé et très vert sera donc inférieur de 1 à 3 points au taux relevé dans un maïs dont l’appareil végétatif est peu développé et desséché », précise l’Institut.
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