Si un tiers seulement des surfaces traitées en grandes cultures bénéficient aujourd’hui de l’ajout d’adjuvants extemporanés dans les bouillies de pulvérisation – ce chiffre grimpe à 54 % pour les bouillies herbicides –, De Sangosse, fabricant d’adjuvants, imagine ces solutions conquérir 40 % des surfaces d’ici 2025.
En effet, Jean-Marc Saurel, global marketing manager, explique les bénéfices des adjuvants : "Ils améliorent l’efficacité des produits de protection des plantes, ils réduisent les pertes de pulvérisation dans l’air, au sol, dans l’eau et ils permettent de diminuer la dose des pesticides, pour un triple avantage économique, environnemental et sociétal. Nous prévoyons une évolution très significative de nos adjuvants en France, avec une couverture qui progresse de 5 millions d’hectares développés en 2019 à 7,5 millions d’ha en 2025 pour arriver à 8 millions d’hectares probablement en 2030."
Il poursuit en estimant que les pertes durant la pulvérisation peuvent parfois atteindre 50 % de la bouillie qui n’arrive pas sur la cible. Et des essais permettent de mettre en évidence l’avantage des adjuvants contre la dérive même par vent faible. Elle est réduite de 50 à 60 %. Autant d’arguments qui permettent d’avancer que les adjuvants, en limitant les pertes pendant la pulvérisation, permettent de réduire les IFT et les doses de produits de protection des cultures.