Basée à Châlons et employant 10 personnes, la société VitiBot travaille sur l’automatisation des machines viticoles existantes. Un chenillard conventionnel a ainsi été équipé d’un boîtier, rendant la machine autonome pour les travaux du sol, l’effeuillage ou la pulvérisation. « Cet outil est capable d’avancer dans les vignes en localisant les rangs, de s’arrêter en cas d’obstacle, et de réaliser les demi-tours. Une tablette de commande vous permet d’avoir la main sur la machine et de la contrôler à tout moment, explique Cédric Bache, fils de vigneron dans l’Aube et ingénieur en robotique, qui a cofondé VitiBot avec son père. Le gain est aussi bien sur la sécurité de l’utilisateur qui n’a plus besoin d’être au contact du pulvérisateur, que pour l’environnement, en développant le travail du sol et l’effeuillage, pour réduire les phyto. »Mais plutôt que la commercialisation du boîtier seul, Vitibot va mettre au point un enjambeur 100 % électrique et autonome, avec une autonomie de 12 h, plus lourd et avec un débit de chantier plus élevé que le chenillard. « Cet enjambeur avec 4 roues motrices directrices sera d’abord conçu pour les vignes étroites…
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