Abreuvement au pâturage : assurer la qualité

Au pâturage, l'éleveur doit veiller aux qualités physico-chimiques et bactériologiques de l'eau, en plus de sa disponibilité en quantité. Pour que tout se déroule sans encombre, plusieurs actions sont à mettre en place. 

abreuvoir

En été, les abreuvoirs peuvent rapidement devenir de véritables bouillons de culture : il faut donc les surveiller régulièrement.

© A. Coronel/Terroir Est

Les sécheresses des dernières années ont renforcé la perception du caractère stratégique de la ressource en eau : tarissement des sources, astreintes supplémentaires liées à l’abreuvement, voire conflits d’usages en période de restrictions. L’eau est un bien précieux pour l’homme et les animaux ! 

Sur le plan zootechnique, préserver la santé et les niveaux de production des animaux au pâturage impose de surveiller la quantité et la qualité de l’eau mise à leur disposition. La littérature technique préconise un point d’eau éloigné d’au maximum 200 mètres pour permettre au troupeau d’étancher régulièrement sa soif et pour minimiser la compétition et les phénomènes de bousculades.

Capacité des bacs, disposition et débit d'eau

La capacité des points d’eau doit être adaptée à l’effectif (les normes prévoient 5 cm d’accès linéaire par bovin présent dans le lot et au moins un abreuvoir d’une centaine de litres pour une quinzaine de bovins adultes). L’observation du comportement des animaux permettra de vérifier la bonne adéquation entre l’eau disponible et les besoins.

Les génisses et vaches viennent souvent bo

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés