Face aux maladies sur céréales, l’approche micronutrition, couplée à SDN et biocontrôle, permet de se passer de T1, voire de T2, sauf en bordure maritime. Elle permet parfois même de supprimer le T3, selon Paul Robert.
© O.Lévêque/Pixel6TM
« Si les principaux nutriments sont plutôt correctement suivis par les agriculteurs, car constitutifs du rendement, il n’en est pas de même pour les macro ou oligoéléments, comme la magnésie, qui participent davantage à la santé des cultures comme les céréales, qu’à l’obtention de rendement », indique Paul Robert, consultant agricole chez Novalis Terra.
Pour aborder l’approche oligoéléments, primordiale pour la santé des plantes, l’agronome recommande en complément des analyses de sol de réaliser des analyses de sève. « Si ces analyses sont développées depuis de nombreuses années en fraises, myrtilles ou pommes de terre, elles restent peu appliquées aux grandes cultures, alors qu’elles sont très pertinentes », poursuit-il.
Travaillant avec le laboratoire hollandais Nova Crop Control, Novalis Terra recommande entre 1 et 3 analyses de sèves sur blé, avec un résultat obtenu en 5 jours ouvrés.
« Il faut envisager ces analyses sur des groupes de parcelles homogènes, pour avoir une idée d’éventuelles carences. Souvent, nous constatons des manques en bore, magnésium et cuivre sur céréales. Avec l’ajout de ces oligo-éléments en fert
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