Pulvérisation fongicide : respecter les fondamentaux

En matière de pulvérisation, les possibilités sont nombreuses : bas-volume, ultra bas-volume, adjuvantation, choix des buses, etc. Autant de facteurs influençant la qualité de répartition de la bouillie. Mais des fondamentaux bien maîtrisés assurent déjà l’essentiel.

Pulvérisation-fongicides-météo

Les conditions de pulvérisation sont essentielles pour assurer la meilleure efficacités des fongicides. Il faut viser une fenêtre avec le moins de vent possible, une hygrométrie maximum et, si possible, la présence de rosée. La meilleure fenêtre se situe donc très tôt le matin, à l’inverse de ce qui est réalisé ici.

© Pixel6tm

Quand Arvalis évoque la qualité de pulvérisation, l’institut technique ne distingue pas les fongicides, des herbicides ou des insecticides, mais raisonne par mode d’action.

En ce qui concerne les fongicides sur céréales à paille, il existe 2 grands types de mode d’action : principalement les produits translaminaires, qui peuvent être assimilés à un mode d’action systématique, car ils pénètrent dans les feuilles pour agir, et les produits de contact.

Bien évidemment, le nombre d’impacts de gouttelettes de bouillie fongicide mérite d’être plus important pour les produits de contacts que pour les translaminaires.

Benjamin Perriot, expert en pulvérisation au sein d’Arvalis, précise : « Le volume de bouillie et les buses sont les deux grands paramètres influençant la qualité de pulvérisation. »

Différencier le volume de pulvérisation en fonction des buses

« Même avec une buse qui génère de grosses gouttes, il y a la possibilité d’améliorer la répartition de la bouillie en augmentant le volume de pulvérisation par hectare », poursuit l’expert d’Arvalis.

Et d'ajouter : « Les buses à injection d’air ne sont pas de mauvaises

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