Maladies des céréales : être prêt à intervenir dans de bonnes conditions

Jean Maigret est producteur de grandes cultures en Haute-Marne, sur le plateau du Barrois, réputé pour ses potentiels limités en céréales. En conséquence, l’agriculteur tente de contenir les charges. Pour les fongicides sur blé, il s’impose de ne pas dépasser un investissement de 30 €/ha.

Jean Maigret, agriculteur en Haute-Marne

L’adjuvantation fait partie des incontournables selon Jean Maigret pour assurer une bonne protection fongicide de ses céréales à paille.

© Jean Maigret

Depuis deux années, la moyenne de rendement en blé de 70 q/ha sur la ferme de Jean Maigret a connu une baisse vertigineuse de l’ordre de 15 q/ha. Encore plus qu’avant, l’agriculteur cherche à contenir ses coûts de production, y compris en fongicides, avec un investissement maximum de 30 €/ha pour ces derniers.

Pour y parvenir, il mise sur un placement optimal de ses applications et des interventions dans les meilleures conditions possible.

45 à 50 l/ha de bouillie pour les fongicides

Adepte du bas-volume, Jean Maigret n’hésite pas à pulvériser des fongicides avec un volume de bouillie de 45 à 50 l/ha. Il est conscient que ce volume peut être limitant pour assurer une couverture de feuille suffisante, et met donc toutes les chances de son côté pour assurer une bonne répartition des gouttelettes de pulvérisation.

« Au sommet de notre plateau du Barrois, les conditions sont souvent venteuses, indique-t-il. De fait, les fenêtres d’intervention sont restreintes. Le plus souvent, il faut agir très tôt le matin pour rassembler des conditions sans vent et avec une hygrométrie supérieure à 80 %. C’est une grande part de la réussite de l’intervent

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