Ce verger circulaire de 1,8 ha planté en 2018 est composé de 14 espèces fruitières et 33 variétés, ainsi que de multiples haies.
Pénalisé par les phénomènes météo (grêle, gel, neige) mais aussi les campagnols sur les racines des pommiers, le projet a la vie dure… Les premiers résultats se veulent encourageants, avec un taux de parasitisme et de prédation élevés : plus de 30 % des larves de carpocapse parasitées, et plus de 80 % de prédation sur pucerons.
Des rendements à mettre en comparaison
Les rendements, bien que sur verger jeune, semblent cependant très faibles : 16 kg/arbre en pommes, 17 en abricots, 10 en pêche et 6 en prunes.
« L’idée est aussi de comparer les marges par arbre, en fonction du temps alloué et du prix de vente. Ainsi, la figue tire son épingle du jeu dans le modèle et compense la pomme moins rentable, tout en sachant qu’il faut bien imaginer une approche complémentaire entre les différentes espèces », met en avant Sylvaine Simon, de l’Inrae, qui encourage les producteurs à venir découvrir et échanger sur les solutions possibles.
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