Enherbement du cavaillon : les légumineuses font leurs preuves

Douze domaines néo-aquitains ont testé, dans le cadre du projet Essor, différents itinéraires destinés à enherber le cavaillon de leurs vignes. La préparation des sols apparaît primordiale quelle que soit la méthode de semis évaluée. Les mélanges de légumineuses se démarquent.

Enherbement du cavaillon

Le projet Essor avait pour but de tester différents itinéraires d'enherbement du cavaillon afin d'éviter le désherbage chimique ou mécanique.

© Vitinnov

Comment mettre en place un enherbement sous le rang qui soit à la fois couvrant, peu concurrentiel de la vigne et qui nécessite le moins d’entretien possible ? C’est cette équation à trois inconnues que le projet Essor (acronyme d’entretien du sol sous le rang, NDLR), piloté par Vitinnov, a tenté de résoudre de 2019 à 2023. Adossée à Bordeaux Sciences Agro, cette cellule de l’Institut des sciences de la vigne et du vin a pour mission de diffuser les résultats de la recherche auprès des professionnels de la vigne.  

En partenariat avec douze structures viticoles de Nouvelle-Aquitaine (1), la chambre d’agriculture de Gironde et l’entreprise de conseil Vitivista, Vitinnov a donc testé différents itinéraires combinant quatre mélanges de semences et deux techniques de semis.  

Quatre mélanges de semences comparés



« Nous avions deux mélanges composés de légumineuses, l’un proposé par Cérience (ex-Jouffray-Drillaud, NDLR), et l’autre par Barenbrug,…

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