Les graminées toujours en tête des problématiques

Vulpins au Nord, ray-grass au Sud. Ce n’est malheureusement plus le cas. Si les graminées adventices restent les principales problématiques des systèmes de production céréaliers, elles ne se cantonnent plus à leur niche écologique respective… déroutant par la même occasion agriculteurs, techniciens et chercheurs.

Vulpin

Les conditions de la campagne 2023-2024 ont engendré des populations de graminées adventices parfois très importantes. Il sera nécessaire d’être vigilant durant les prochaines années.

© Bruno Chauvel - Inrae

«La campagne 2023-2024 a engendré une pression adventices très importante dans les parcelles agricoles, compte tenu des conditions météorologiques et des difficultés à intervenir pour les contrôler, note Marie Flament, cheffe de la gestion des difficultés adventices au sein d’Agro-Transfert RT.

Cela étant, il s’agit d’adventices classiquement rencontrées dans les systèmes en grandes cultures : principalement des graminées automnales et des chénopodes dans les cultures de printemps. » La présence en nombre des graminées a été engendrée, entre autres, par une rémanence plus faible qu’à l’accoutumée des solutions herbicides en raison des cumuls de pluies et des levées tardives d’adventices qui n’ont pas pu être contrôlées.

Pas de bio-indication, mais des adventices sorties du rang

Pour Bruno Chauvel, chercheur au sein de l’UMR Agroécologie d’Inrae, il ne faut surtout pas y voir une quelconque bio-indication. « Les conditions climatiques, l’historique des parcelles, les pratiques de l’agriculteur sont autant de facteurs, trop nombreux, pour tirer la moindre conclusion sur l’état biologique du sol en fonction des espèces adventic

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