« Un deuxième hiver, voilà comment les éleveurs qualifient, aujourd’hui, les sécheresses et leurs conséquences sur la production fourragère », explique Patrice Pierre, ingénieur agronome à l’Institut de l’élevage.
Depuis quelques années, le réchauffement climatique complexifie la recherche d’autonomie. Même si les éleveurs ont toujours composé avec les aléas climatiques, aujourd’hui, les phénomènes observés gagnent en intensité et en régularité.
Se diversifier
« Face à ces sécheresses récurrentes, il vaut mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. À l’heure actuelle, la plupart des éleveurs cherchent à diversifier leur production fourragère », décrit l’agronome de l’Idele. Cette tendance répond au besoin de sécuriser les approvisionnements tout au long de l’année. Derrière ce principe de diversité se cachent en réalité deux grands leviers d’actions.
Diversifier avec des prairies multi-espèces
Le premier de ces leviers consiste à augmenter la diversité dans les prairies.
« L’enjeu n’est pas de produire de la biomasse durant la période estivale, mais de passer le cap de l’été pou
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?