L’implantation des prairies sous couvert de méteil tient ses promesses

Les associés du Gaec Le Grand Air, une exploitation laitière de Vendée, sèment les prairies sous couvert de méteil depuis quatre ans. Aujourd’hui, ils ne regrettent pas d’avoir modifié leur pratique. Cette technique, en plus d’assurer une implantation de qualité, augmente les rendements en première année de production.

Vaches laitières au pâturage

Le méteil protège les espèces prairiales du froid. Pourtant, Arnaud Courant n’hésite pas à le faire pâturer en début d’hiver.

© Léa Fréhel

« L’implantation sous couvert est une technique ancienne remise au goût du jour, explique d’emblée Arnaud Courant, associé du Gaec Le Grand Air, en Vendée. Les sécheresses estivales nous obligent à trouver des alternatives au semis d’été. Cette technique en est une. »

Mais ce n’est pas tout. L’implantation des prairies sous couvert possède de nombreux avantages, comme le fait d’augmenter les rendements en première année de production.

Au Gaec Le Grand Air, la recherche de l’autonomie alimentaire est une préoccupation majeure. De ce fait, Arnaud Courant a intégré, en 2015, un groupe d’échange appelé « Les Mardis de l’herbe », composé d’une quinzaine d’éleveurs de Vendée.

« L’idée est de se former et d’échanger entre nous pour progresser. Durant ces Mardis de l’herbe, j’ai collecté de l’information sur le semis des prairies sous couvert. Une fois prêt, je me suis lancé », dit-il.

Prairie sous couvert, un semis en deux temps

Cette technique a retenu l’attention du producteur pour deux raisons. Pour commencer, l’implantation a lieu après la récolte du maïs. « Semer nos prairies sous couvert de méteil rep

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