
Le rendement de la bande fertilisée affiche 32,3 q/ha et celui du reste de la parcelle, non fertilisée, s’établit à 32 q/ha dans un essai mené par Agora après un couvert végétal.
© Василь Івасюк/Adobe StockAprès la moisson, un couvert végétal composé de féverole, de vesce velue, de trèfle d’Alexandrie, de phacélie et d’avoine a été semé sur une parcelle menée en ACS par la coopérative Agora. À la fin de l’automne, 9 tMS/ha ont été produites. Soit une restitution d’azote potentielle de 130 kg/ha.
Une parcelle de tournesol non fertilisée
Mené en ACS, le tournesol suivant est semé avec un apport d’engrais localisé de 80 kg/ha d'ammonitrate. Sur cette parcelle de plus de vingt hectares, une seule bande « témoin » est fertilisée selon les recommandations habituelles. C’est-à-dire 60 kg/ha d’azote. Cette bande étalon permet de vérifier le bon développement du reste de la parcelle. Tout au long de la campagne, « nous n’avons vu aucune différence de couleur entre la bande fertilisée et le reste », indique Luc Vandeputte, expert ACS au sein de la coopérative.
Le constat est le même à la moisson : le rendement de la bande fertilisée affiche 32,3 q/ha. Celui du reste de la parcelle, non fertilisée, s’établit à 32 q/ha. S’il faut encore confirmer et valider ces premiers résultats, Luc Vandeputte soupçonne « des premiers résultats prometteurs, surtout pour les cultures d’été comme le tournesol, le lin et les betteraves notamment ».
Il est évident toutefois qu’il faut produire une grande quantité de biomasse à l’automne, avec une forte proportion de légumineuse dans le mélange. Lui porte un fort intérêt à la vesce velue, très riche en azote et capable de pousser en été.