Plusieurs espèces de couverts ont été semées au sein d’un dispositif expérimental dans lequel chaque couvert comptait à la fois une modalité sans engrais localisé au semis des couverts et une autre avec 80 kg/ha de 18/46 et 20 kg/ha d’Epsotop. Soit, par hectare, 15 kg de N, 39 kg de P2O5, 6 kg de SO3 et 3 kg de MgO.
De l’aveu d’Antonio Pereira, de la chambre d’agriculture de Haute-Marne, « l’Epsotop a été ajouté principalement pour son effet hygroscopique... afin de capter le peu d’humidité présent dans le sol en été ».
Un effet indéniable sur le rendement de l'orge de printemps qui suit
Au-delà de la biomasse produite par les couverts végétaux, le GIEE Sol Union s’est intéressé à l’impact de ce couvert sur le rendement de l’orge de printemps qui suit. Là encore, selon deux modalités, l’une avec la dose d’azote prescrite habituellement pour la culture et l’autre sans aucun apport d’azote sur la culture.
Et c’est la modalité mélange de 21 kg/ha de vesce velue + 2 kg/ha de colza fertilisé au semis et sans aucun apport d’azote sur orge qui affiche le meilleur rendement, avec 79,8 q/ha ; alors que la même modalité avec une orge de printemps fertilisée affiche seulement 72,5 q/ha.
La modalité avec la vesce velue est la meilleure, dans une parcelle où le rendement habituel tourne autour de 50 q/ha. Elle se distingue en matière de rendement et économique avec une marge brute qui s’élève à 1.804 €/ha.
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