
Aurélien et Jean-François Rousseau sont formels, peu importe le type de conduite, la réussite de cette culture est avant tout liée à son implantation.
© Léa Fréhel« Conduire des colzas en bio est compliqué, mais possible », assure d’emblée Jean-François Rousseau, associé du Gaec de Saint-Laurent dans la Vienne. Avec la technique du colza robuste, je récolte en moyenne 25 q/ha en bio. En 2021, j’ai produit 36 q/ha sur une parcelle de 37 ha. »
Depuis 35 ans, ce céréalier converti au bio cultive des colzas. Seule exception : une période de 4 ans entre 2016 et 2020. « Le colza est une culture salissante. Je l’ai exclu de l’assolement après notre conversion en bio. Pourtant, il a toute sa place dans une rotation, notamment en raison de son pivot racinaire qui aère le sol et agit sur la structure », assure le producteur. Son fils, Aurélien Rousseau, installé sur une exploitation céréalière de 137 hectares située dans la Vienne, produit, lui aussi, des colzas bio depuis 2011.
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Ces deux producteurs sont formels : peu importe le type de conduite, la réussite de cette culture est avant tout liée à son implantation. De ce fait, ils effectuent au printemps, avant l’implantation des colzas, un profil cultural. « Si le sol est compacté, il faut envi
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