« Comparée à du bois et du sable, l’utilisation de miscanthus comme matière première dans la litière compostée est plus adaptée à notre système, explique Victor Étienne, directeur de la ferme pilote de Bel Orient, à Rohan, dans le Morbihan. Ça reste un matériau coûteux. Mais, du point de vue technico-économique, elle a fait ses preuves. »
Voilà 5 ans que la ferme pilote Bel Orient utilise de la litière compostée pour l’ensemble des animaux de plus de 6 mois. Si les responsables de cette exploitation ont fait ce choix, c’est avant tout pour améliorer le bien-être animal et la santé du troupeau.
« Nous voulons garder nos animaux le plus longtemps possible sur l’exploitation. La qualité sanitaire de la litière agit sur la santé mammaire des laitières et augmente leur longévité. Aujourd’hui, nous avons augmenté la durée de vie productive de nos vaches. Le rang de lactation moyen du troupeau est de 3 en jersiaise comme en prim'holstein et nous prévoyons d’atteindre 3,5 d’ici 3 ans », estime Quentin Bulcke, responsable d’expérimentation de la ferme.
Bois et sable : des résultats mitigés
Avant d’arrêter leur choix sur le misca
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