Plaquettes bois en litière : une ressource locale à valoriser

L’intérêt premier du bois plaquette en litière n’est pas forcément économique, reconnaît Denis Géhant, éleveur dans les Vosges saônoises. Mais il n’y a pas d’obstacle technique ni agronomique à tirer parti de cette abondante ressource locale.

Remorque de plaquettes forestières

Denis Géhant paille ses stabulations libres avec des plaquettes forestières, sans dégrader la propreté des génisses.

© A.Coronel/Terroir Est

Administrateur à la fédération régionale des Cuma de Bourgogne-Franche-Comté, Denis Géhant élève des vaches laitières sur la commune d’Esmoulières, dans les Vosges saônoises. Un environnement qui n’est pas pour rien dans son initiative de tester le bois plaquette en litière sur son exploitation.

« À 500 mètres du bâtiment d’élevage, on a des bois scolytés… et on achète des camions de paille produite à 300 km : ça heurte le bon sens paysan ! On essaie d’avoir une réflexion à la fois écologique et économique. » L’éleveur ne se souvient plus exactement où et quand il a entendu parler de l'utilisation en litière de plaquettes forestières (copeaux de quelques centimètres de côté, de l’ordre de 4 x 4 x 2 cm), mais le concept l’a intéressé. « On s’est documentés. On est allés voir ce qui se faisait ailleurs et on a fini par essayer, dans différentes proportions, jusqu’au paillage de la totalité de nos stabulations libres où les génisses passent tout l’hiver », résume-t-il.

Écologique et économique

Conseillé par Damien Jolissaint, chargé de mission forêt et agroforesterie à la chambre d’agriculture d

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