Réduire la dépendance à la paille en litière des bovins : des pistes de réflexion

Pour limiter les tensions du marché de la paille et améliorer l’autonomie des fermes, sur les élevages, deux leviers peuvent être actionnés : utiliser des matériaux alternatifs et diminuer la consommation de paille.

Troupeau de vaches

Réduire la dépendance à la paille en litière des bovins : des pistes de réflexion.

© d_e_r_i_c/Adobe Stock

Les tensions observées sur le marché de la paille incitent les éleveurs à améliorer leur autonomie. « Utiliser d’autres coproduits végétaux ou substrats pour remplacer la paille fait partie des solutions, assure Patrick Massabie, chef de projets bâtiments d’élevage à l’Idele. Malheureusement, la taille de leurs gisements n’a rien de comparable avec celui de la paille. »

Outre les quantités disponibles, ces matériaux possèdent également des qualités d’absorption, des densités, des caractéristiques et des coûts très hétérogènes. « Par exemple, le miscanthus et les pailles de maïs et de colza ont des pouvoirs absorbants généralement plus faibles que la paille de céréales », décrit Patrick Massabie.

>>> À lire aussi : Comment s’expliquent les tensions sur le marché de la paille ?

En revanche, leur rigidité permet une bonne aération de la litière. On observe donc des taux d’évaporation des liquides intéressants. « Dans un bâtiment bien aéré, ces substrats peuvent être une alternative convenable », affirme le spécialiste des bâtiments. À ce jour, il existe d’autres coproduits organiques comme la sciure, la ball

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