La première solution envisageable est celle du bois. En effet, le paillage bois s’avère être une alternative sérieuse pour les exploitations.
D’après la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, « pour un bon usage en litière, les copeaux de bois ou le bois déchiqueté doivent bénéficier en amont de quatre à six mois de séchage. Ce produit doit avoir une granulométrie de 20 à 30 mm pour une bonne utilisation. »
Le fumier issu de ces litières s’épand correctement et peut être composté préalablement à l’épandage.
La dolomie du Poitou
Autre alternative, la dolomie du Poitou, un sable très fin exploité en sud Vienne comme amendement calco-magnésien. Cette litière peut être utilisée comme substitut à la paille ou en mélange avec la paille dans les élevages bovins allaitants, caprins ou ovins.
« C’est une litière assez facile à manipuler qui génère peu de poussières et qui doit être utilisée bien sèche pour optimiser son pouvoir absorbant », explique la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres.
Le fumier de la dolomie permet d’assurer des apports organiques associés à un apport d’amendement calcique pour l’entretien du pH des sols.
Une litière de miscanthus
Le miscanthus peut également constituer une alternative à la paille. « En revanche, elle ne devient intéressante que sur le long terme, car cette plante doit être implantée sur l’exploitation et n’est pas productive les trois premières années », précise la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. Cette litière peut être utilisée dans les élevages bovins et avicoles. La paille doit être très sèche, aux alentours de 85 % de MS. Elle génère peu de poussières et résiste bien au piétinement.
Paille de colza ou de maïs
Parmi les autres solutions, la paille de colza peut être un substitut, même si elle est deux fois moins absorbante que la paille de blé, 2,00 l/kg de pouvoir absorbant contre 4,50 l/kg pour le blé. La paille de maïs grain peut elle aussi être utilisée et possède un pouvoir absorbant égal à celle du colza, 2,00 l/kg.