
Les mécanismes en jeu lors de la fermentation rendent le bokashi plus homogène que la matière organique fraîche dont il est issu et plus facile à épandre.
© EM AGRITOND’après l’agriculteur qui a participé à la mise en place de l’essai avec Biosphère, « le bokashi est très facile à épandre, relate Anthony Le Quemener. Le produit est plus homogène qu’un fumier. La répartition au sol est meilleure. »
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Un positionnement différent des fumiers et composts
Au-delà de sa différence de consistance avec un fumier, le bokashi demande une approche particulière pour son application au sol.
« Les produits issus d’une fermentation lactique ont besoin de passer par le sol pour être valorisés, explique Konrad Schreiber, de La Vache heureuse. Le bokashi en fait partie. Et comme c’est un produit riche de micro-organismes, il est important de l’épandre au sol quand celui-ci est en capacité de le digérer. » Il s’agit donc de réaliser les apports quand l’humidité du sol et sa température sont suffisantes pour que la vie du sol soit active. À l’automne de préférence, selon Konrad Schreiber.
« Il faut éviter que le bokashi sèche après son épandage au risque de perdre l’effet intéressant de forte activité biologique », renchérit Rémi Thinard
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