Du fumier, des micro-organismes efficaces et paf ! Ça fait du bokashi

Bokashi est un nom encore peu connu du monde agricole. Son évocation peut faire sourire. Mais la technique se révèle simple et sans investissement dédié, ce qui permet de la tester facilement. La rédaction de Cultivar y consacre plusieurs articles cette semaine.

Après fermentation, le bokashi arbore une couleur sombre. Il peut se dégager une odeur de choucroute.

© EM Agriton

« Quand un agriculteur se lance dans le bokashi, il ne faut pas s’attendre à obtenir un produit ressemblant à un compost ou assimilé », prévient Jürgen Degraeve, directeur de l’entreprise EM Agriton.

La matière organique n’est pas compostée, mais fermentée. « La fermentation est améliorée par l’ajout de ferments tels que la lifofer, du petit-lait ou d’autres produits encore. Cela permet de mieux transformer et de préserver le fumier de la dégradation, et donc de conserver son énergie, complète Rémi Thinard, gérant de Symbiotik Agroécologie. La matière n'est pas décomposée, mais comme hydrolysée pour être digérée plus facilement dès qu’elle est appliquée au sol. Elle est sans doute plus accessible à la microbiologie du sol. »

>>> Lire aussi : Bokashi • Une différence fondamentale avec le compost : la température

Préparer le bokashi comme un ensilage

« La fermentation est un processus anaérobie qui peut débuter de manière spontanée si tous les feux sont au vert, note le directeur d’EM Agriton. Mais la contrôler est un moyen de s’assurer de la qualité du produit fini ! »

Dès lors, EM Agriton a élaboré une liste de rè

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