« Quand un agriculteur se lance dans le bokashi, il ne faut pas s’attendre à obtenir un produit ressemblant à un compost ou assimilé », prévient Jürgen Degraeve, directeur de l’entreprise EM Agriton.
La matière organique n’est pas compostée, mais fermentée. « La fermentation est améliorée par l’ajout de ferments tels que la lifofer, du petit-lait ou d’autres produits encore. Cela permet de mieux transformer et de préserver le fumier de la dégradation, et donc de conserver son énergie, complète Rémi Thinard, gérant de Symbiotik Agroécologie. La matière n'est pas décomposée, mais comme hydrolysée pour être digérée plus facilement dès qu’elle est appliquée au sol. Elle est sans doute plus accessible à la microbiologie du sol. »
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Préparer le bokashi comme un ensilage
« La fermentation est un processus anaérobie qui peut débuter de manière spontanée si tous les feux sont au vert, note le directeur d’EM Agriton. Mais la contrôler est un moyen de s’assurer de la qualité du produit fini ! »
Dès lors, EM Agriton a élaboré une liste de rè
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